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Découpage

Les villages filmés sur plusieurs jours dans leur quotidien représentent une journée s'écoulant dans un ailleurs si différent du nôtre.

Chaque reportage commence sur le chemin qui mène à l'école, comme si nous suivions la journée d'un enfant du bout du monde. La caméra est subjective et représente la vision des "ANDROBOTS" (caméra Paluche : fixée sur le casque des acteurs.) Elle filme l'arrivée des enfants à l'école ; en classe ; aux heures de "pauses" échangeant, colportant, de bouche à oreille, des bribes d'histoires, des secrets, des complicités. (la vie d'un écolier des Hauts-Plateaux consiste aussi à travailler aux champs)
A cela, s'ajoutent au montage, les scènes où l'équipe a lâché les ballons dorés dans le ciel, le faux-départ de l'équipe après avoir déposé dans chaque casier avec la complicité du maître d'école, l'oeuvre complète de Jules Verne. _Noir_Cut_Raccord (Raccord tableau noir) _Zoom-arr_ Image du tableau noir, sur lequel sont écrits à la craie quatre mots : TRES NOCHES, TRES DIAS !

Ensuite on voit l'instituteur contant l'histoire, puis l'arrivée des "ANDROBOTS" remettant au village les quatre cerfs-volants. La rencontre prend fin sur une prise de vue générale comme une photo de famille où les enfants du bout du monde, les villageois, adressent un message aux enfants d'Europe et remettent aux "ANDROBOTS" leur cerf-volant. _Zoom-av (sur la photo de famille) + Gros plan des visages _Fondu_Son seul sur les rires et les mots que l'on retrouve chez tout enfant qui joue. On entend toujours un écho. L'écho des rires.

LE RIRE N'A PAS DE FRONTIERE...

Pendant une minute sur les rires d'enfants en bruit de fond, des voix off s'expriment à tour de rôle. En incruste, un sous-titrage. On entend aussi le bruit d'un moteur de voiture qui lance le générique de fin. Sur une musique entraînante "SALTY DOG BLUES" de John Hurt, le banc-titre défile. Superposition de l'image d'une Jeep fleurie de ballons et de guirlandes emmenant les "ANDROBOTS". Zoom-av sur les "ANDROBOTS", puis, fondu-enchaîné pour amorcer le flash-back. On retrouve les "ANDROBOTS" filmés en vitesse accélérée à l'aéroport Charles de Gaulle parmi les escalators et tubes transparents, au guichet ou bien coincés dans la porte de contrôle qui sonne à tout rompre. Le "Ding Ding Dong" d'un haut-parleur qui crépite et la voix d'une hôtesse au loin annoncent le vol "X 924". Un avion décolle face au soleil levant, destination : Amérique du Sud...

Ces reportages peuvent également être montés sous forme de séquences, chacune d'une minute, comme des cartes postales animées de scènes diverses. Au bout d'une minute, arrêt-image ; "photo de famille", et, comme l'on tourne une page (effet) on entend les "ANDROBOTS" lisant ce qu'ils sont en train d'écrire en sifflant les premières notes de "Salty Dog Blues" repris par les enfants du bout du monde. Sur les derniers mots écrits et signés de la main des "ANDROBOTS" on peut lire ; ...INOUBLIABLES. AVONS REMIS AU VILLAGE LE PACTE. PARTONS LA "LARME A L'OEIL".. Les enfants du bout du monde expriment les vieux du village. Dernières images sur le cerf-volant des enfants du village flottant dans le ciel